Je suis
FR010526C.jpg
©Pascal Deloche

Il nous, VOUS, faut sauver l’école du Mont-Joly ! 

La commune de Saint-Gervais est une des rares communes du département de Haute-Savoie à avoir encore des écoles de hameau sur son territoire. A 9 mois de la rentrée scolaire, les élus tirent le signal d’alarme « si nous ne trouvons pas encore au moins 2 élèves, l’une des deux classes de l’école du Mont-Joly fermera à jamais ». Laquelle disparaitra ? Saint-Nicolas de Véroce ou Le Gollet ?

2, que 2 !

Pour beaucoup le nombre de 2 élèves pourrait paraitre ridicule ! « Fermer une école pour 2 élèves, qu’est-ce que c’est encore que cette histoire ! » peut-on entendre ici et là. Mais c’est pourtant bien une réalité.

L’école du Mont-Joly est déjà née d’une crise du nombre d’élèves, c’était en 2003, quand les deux petites écoles de hameau, celle de Saint-Nicolas de Véroce et celle du Gollet souffraient toutes deux d’un manque d’effectif.

Vint alors l’idée du directeur de l’école du Gollet, Christian Delorme, de les réunir pour créer un regroupement pédagogique baptisé « l’école du Mont-Joly », les deux sites étaient alors sauvés. C’était d’ailleurs un beau cadeau qui était fait à l’occasion du 30ème anniversaire de la création de la nouvelle commune de Saint-Gervais les bains, née de l’union des anciennes communes de Saint-Nicolas de Véroce et de Saint-Gervais les bains, dont on vient de fêter les noces d’or, car ces deux écoles étaient situées de part et d’autre du torrent frontière du « Tarchet ».

A Saint-Gervais,  les élus se battent pour que les parents puissent choisir la meilleure école possible dans le seul intérêt de leurs enfants.

C’est ce choix qui est défendu bec et ongles par les élus de l’équipe municipale que je conduis depuis 2001. Quand de trop nombreuses communes se sont laissées guider pour fermer leurs écoles de hameaux, nous, élus de Saint-Gervais nous nous sommes toujours mobilisés pour que toutes nos écoles perdurent tant que les familles le voudront.

Ainsi, la élus sont toujours aux cotés des enseignants et des familles pour défendre toutes les écoles, qu’il s’agisse du groupe scolaire Marie Paradis au bourg de Saint-Gervais, de celui du Fayet, de la classe unique de l’école de Bionnay, de l’école du Mont-Joly mais aussi de l’école privée de l’Assomption qui bénéficie d’une convention financière avec la commune depuis plus de 20 ans.

Simplement deux élèves pour l’école du Mont-Joly !

Aujourd’hui seulement 23 enfants occuperont les bancs des classes de Saint-Nicolas de Véroce et du Gollet, soit moins de 12 par site. Je me dois de saluer l’accompagnement sans faille de la direction académique, de son directeur, Monsieur Bablon, de Madame Sophie Gallineau, inspectrice de l’éducation nationale qui défendent avec nous ces particularités de notre territoire rural et de montagne.

Un enseignant pour 12 élèves, c’est merveilleux pour les enfants mais c’est mathématiquement un coût double pour les finances du ministère de l’éducation nationale et pour celles de la commune. Merci beaucoup à eux, les habitants savent ce que nous vous devons.

Education nationale, commune, nous mettons les moyens qu’il faut mais nous ne pouvons pas faire plus. C’est maintenant aux parents de se saisir de cette chance d’avoir le choix. Madame Pol, directrice de l’école du Mont-Joly serait ravie d’accueillir les familles pour leur faire visiter le site et partager sa passion pour cette école.

Pour que la rentrée 2024/2025 soit sereine, il faut donc deux nouvelles inscriptions pour passer ce creux, car les effectifs des années suivantes seront plus importants et nos deux classes en nombre suffisant. Mais ce serait dommage de ne pas arriver à passer ce cap et de voir bientôt une école fermée et une autre surbookée par 23 enfants dans une classe conçue pour bien moins.

Tout le monde compte sur vous pour que dans les prochains jours, ce scénario ne soit plus qu’un mauvais rêve.

Merci de la part des enfants, de leurs parents, des enseignants, du personnel des écoles de Saint-Nicolas de Véroce et du Gollet.

Fermer