Je suis
Jean-Marc Peillex, dans son bureau de la mairie de Saint-Gervais
©Pascal Tournaire

Réponse de Jean-Marc PEILLEX à Madame le maire de Megève, Catherine JULLIEN-BRECHES et à son réputé avocat Me JAKUBOWICZ

Visiblement Madame le Maire de Megève tente d’allumer des contrefeux pour masquer une procédure de délégation de service public dont elle devait assumer le bon déroulement et l’exécution en sa qualité de mandataire unique du groupement d’autorités concédantes et pour des raisons qui la regardent pour laquelle elle n’a pas souhaité exécuter son mandat.

Un rapide rappel de la situation

Les deux candidats, SRMM et STBMA n’ont pas pu déposer leurs offres finales qui devaient être examinées le 27 mars 2024, rendant ainsi impossible à la commission de DSP de choisir le futur délégataire. À ce jour il semble également que ceux-ci n’ont toujours pas reçu de la part du maire de Megève, seule compétente pour le faire, la notification de la fin de procédure pour motif d’intérêt général décidée à l’unanimité par les trois maires (Demi-Quartier, Megève, Saint-Gervais) le 27 mars 2024.

Un ténor du barreau  pour faire peur

Aujourd’hui avec de grands effets de manche, le réputé conseil de Madame le maire de Megève parle en voulant faire croire qu’il a assisté aux réunions du groupement et qu’il a toutes les preuves !! alors qu’il n’y a jamais mis les pieds ! Si Maitre Jakubowicz est un avocat pénaliste réputé, il s’agit ici de droit public et plus précisément d’une procédure très particulière, celle des délégations de service public, mais en est-il un spécialiste ? Je suis cependant flatté qu’il me soit permis de ferrailler avec une telle pointure du barreau, merci c’est trop d’honneur et d’importance que vous me donnez !

Il n’y a que la vérité qui compte !

C’est le cabinet GRANT THORNTON, choisi par le maire de Megève pour faire l’analyse des offres des candidats, qui a dressé le tableau de notation des deux candidats. Pour tordre le cou à la rumeur et à la désinformation, il est aujourd’hui nécessaire que ce tableau soit connu de tous (voir ci-dessous). Ainsi, chacun pourra juger du classement établi et vérifier quel candidat aurait pu bénéficier de favoritisme. Pour rappel, le favoritisme ne peut se comprendre que pour le candidat le moins bien placé, le mieux placé n’en a heureusement pas besoin ! Mais au fait, c’est le cabinet Grant Thornton qui devrait faire l’objet de la procédure pour favoritisme, pas le maire de Saint-Gervais !

Pour qu’il y ait favoritisme,  il aurait fallu qu’une décision ait été prise !

Tout comme pour ouvrir les droits de contestation du candidat évincé, affirmer, comme le font Me Jakubowicz et le maire de Megève, qu’il y aurait eu favoritisme, aurait nécessité qu’une décision ait été prise par influence et exécutée. Or Madame le maire de Megève ayant refusé que le groupement prenne une décision d’attribution, on se demande où se cache le favoritisme.

Vous avez dit favoritisme ! En fait qui veut favoriser qui, c’est ça la question ?

En laissant croire que j’aurais influencé et favorisé une décision alors qu’il n’y a jamais eu aucun vote et que le règlement prévoyait la règle de l’unanimité, je suis obligé de déduire à la lecture des déclarations faites par Madame le maire de Megève et son réputé conseil que celle-ci préférait, quelle que fut son offre, la candidature de la SRMM, car autrement on ne comprend pas l’objet de l’ire et les raisons de la procédure engagée.

Les réunions du groupement d’autorités concédantes

Elles réunissaient les maires, leurs avocats, les cabinets-conseil, les fonctionnaires des communes, un élu de chaque commune pour les deux dernières réunions. A aucun moment les élus ont été appelés à faire un choix entre les deux candidats. Or comme dit ci-avant pour qu’il y ait favoritisme, il faut qu’il y ait eu vote et choix !

Le favoritisme n’a jamais été le genre de la maison à Saint-Gervais et ne le sera jamais.

A Saint-Gervais, les procédures dont celles de délégation de service public sont toujours menées en toute transparence, en présence des élus et des fonctionnaires qui assistent à chaque phase. La plus récente est celle qui a été validée à l’unanimité par le conseil municipal du 10 avril 2024 lequel a choisi la SRMM pour exploiter à compter du 15/04/2024 pour 13 mois et demi ….. la DSP saint-gervolaine des crêtes !!!!! Vous avez dit favoritisme de la STBMA ?

Que cache ce procès d’intention et ces attaques personnelles ?

Après avoir été traité de menteur dans les communiqués de presse de la mairie de Megève, relayés largement sur les réseaux sociaux par le directeur général des services Michaël RUYSSCHAERT, malgré l’obligation de réserve qui le lie en sa qualité d’assimilé fonctionnaire, je suis maintenant traîné devant les tribunaux ! Ces tentatives de contrefeux n’arriveront pas à masquer la vérité,les écrits et les faits.

La victime, les clients des remontées mécaniques et le domaine skiable … côté Megève.

Il n’y a pas de mots pour qualifier les conséquences de ce gâchis dont celui d’un retard supplémentaire d’au moins deux ans pour cette partie du domaine skiable qui n’a pas vu l’ombre d’un investissement depuis très et trop longtemps. S’il sera très difficile de s’assoir à la même table compte-tenu de ces insultes et procédures, même avec l’intervention du Préfet ou du 1er Ministre que le maire de Megève a sollicité, les élus saint-gervolains prendront les décisions nécessaires pour que l’intérêt des clients et l’accès au domaine skiable soient préservés. Aux procédures, nous préférons l’action à Saint-Gervais.

Jean-Marc Peillex, maire de Saint-Gervais
Droit dans mes bottes et sans besoin d’avocat

Je le resterai comme je l’ai toujours été n’en déplaise à quelques uns. Les saint-gervolains n’auront pas à supporter les importants honoraires d’un ténor du barreau. Quand on est dans le droit on n’a pas besoin de porte-parole !

Si je me réserve bien évidemment le droit de porter plainte pour diffamation contre le maire de Megève et celles et ceux qui colportent rumeurs et faux, je ne le ferai pas dans l’immédiat, les mégevans ne méritant pas, à mes yeux, ces combats de cour d’école.

Jean-Marc Peillex, Maire de Saint-Gervais les Bains
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